Et bien ce n'était pas gagné.
On est reparti sous la pluie du Portugal.
Mais bon, c'était une petite pluie et encore, entrecoupée de rayons de soleil.
Donc on franchit la frontière dans la joie et la bonne humeur.
Et on décide de pousser un peu plus loin que notre étape du jour.
On croise de plus en plus de pèlerins (à pieds) en route pour St Jacques de Compostelle.
On arrive sur les coups de 17h00 à Mos.
Seul hébergement possible : l'auberge des pèlerins. Seulement elle est blindée de monde. Le dortoir de 16 places est déjà complet. Du coup, la dame qui gère l'auberge nous propose de dormir dans le local à vélo.
Super idée, car d'une part on est au chaud et d'autre part elle ne mettra personne avec nous alors que les pèlerins continuent à arriver et à s'entasser par terre dans le dortoir.
Nouvelle étape pluvieuse le lendemain et toujours autant de pèlerins sur la route. Mais on a l'explication : c'est le début de la Semaine Sainte et période de vacances en Espagne et au Portugal.
Ca va être chaud pour trouver de la place en auberge.
Et effectivement, ça se vérifie 55 km plus loin à Caldas de Reis notre étape du jour. Auberge complète. Pas de camping. Donc on va exploser notre budget à l'hôtel.
Le lendemain, pas le choix, il faut continuer. Plus que 45 km pour Santiago mais quand on met le nez dehors on comprend vite que ça ne va pas être facile.
Comme dirait Hugo "il pleut des luges" ! Une sacrée drache donc (pour nos amis Belges).
C'est sûr, on va être plus que trempé cette fois. On va au supermarché du coin acheter 10 sacs en plastiques pour les chaussures et c'est parti.
Autant dire qu'on en a bavé. Et finalement, on arrive sur les coups de 17h00 à Santiago de Compostela.
Passage à la cathédrale, au bureau des pèlerins pour valider nos crédenciales et installation au camping (mais dans un mobil-home tout de même).
Tellement désepérés par le temps, on a décidé de louer un utilitaire pour mettre les vélos et rejoindre au plus vite la France. La double peine : montagne et mauvais temps ne nous motivait pas trop. Et puis comme nous l'a fait remarquer Bertrand, il est temps de rentrer.
Donc, si tout se déroule comme convenu, on devrait arriver en France le 1er avril et de là remonter tranquillement jusqu'à Sancerre.