Maintenant 6 mois que nous sommes rentrés en Belgique.
De nombreux projets en tête. On vous en reparle dès que possible.
Comme promis voici les jours de diffusion des chroniques des enfants (première diffusion à 08h27) :
Un petit comité s'était réuni pour nous accueillir à notre arrivée au Chaillou.
Un journaliste de La Voix du Sancerrois s'était déplacé pour nous interroger. Plus d'une heure d'interview.
L'article n'est pas encore paru mais on vous tient au courant.
Et puis vendredi, on s'est rendu à Paris pour que les enfants soient interviewés par France Info dans le cadre de la chronique "mômes trotteurs".
Ils ont bien apprécié l'expérience et étaient très à l'aise au micro. Il faut dire que la journaliste, Ingrid Pohu, très sympa, les a bien mis à l'aise.
Hugo a parlé de la Loire à vélo, Sacha de l'Espagne et Maxime du Portugal.
L'émission sera diffusée en juillet/août.
Pareil, on vous en dit plus dès que l'on sait.
Après plus de 8 mois, environ 6 000 kms et plein d'aventures, nous voilà revenus à notre point de départ.
Merci à tous ceux qui nous ont soutenu, tant sur la route au fil des rencontres, qu'à distance par vos messages et commentaires qui nous faisaient toujours plaisir.
Muchissimas gracias a Macia y Steve, Elena y Andres, Vanesa y Juan, y por fin a Inma y Joaquin (y los niños Laura y Alai), por habernos acogido con tanta gentileza, que fue un real placer para nosotros de conocer os. VIVA ESPANA!!
Et bien sûr choukran beaucoup à nos amis du Maroc.
Pour finir un très, très grand merci à notre base arrière : mes parents en France et Alex en Belgique qui nous ont permis de partir dans de bonnes conditions.
On continue notre chemin rythmé par les débordements de la Loire.
Visites de châteaux, jardins et même d'un club paramoteur pour Thomas.
On est arrivé à Onzain, à côté de Chaumont (pas très loin de Blois).
On a traversé la Loire pour trouver un camping car le notre était fermé pour cause de crue.
Voilà, la Loire à vélo va s'arrêter ici pour nous. On aurait pu continuer en suivant le fleuve jusqu'à Sancerre mais cela nous aurait bien rallongé et il est temps maintenant de penser au retour.
Donc, si tout va bien, on devrait être rentré dimanche après une étape à Romorantin et une autre du côté d'Henrichemont.
Ca nous fait vraiment bizarre d'être si près de la fin.
Après un petit déjeuner en compagnie de Pascale (la soeur de Syl) et ses enfants, nous avons tous repris la route. En voiture direction Paris pour eux, en vélo direction Sancerre pour nous.
Les kilomètres défilent rythmés par l'écoulement de la Loire. Et elle va vite la Loire !
En fait, le niveau est super haut et nous trouvons à plusieurs reprises la route coupée par la montée des eaux.
Et dans ce cas, on ne peut même pas se fier aux panneaux :
Pas d'autre choix que d'envoyer un enfant en éclaireur (heureusement qu'on en a trois) :
Les paysages sont toujours aussi grandioses. Mention particulière à Saumur et son château. Malheureusement on n'a pas pu visiter le Cadre Noir (fermé le week-end).
On a continué notre route en longeant quantités de maisons/villages troglodites (pas de photo ? Mais que fait la photographe officielle de l'expédition ?)
Après un petit détour pour visiter l'Abbaye Royale de Fontevraud, nous avons rallié Rigny-Ussé et son château de la Belle au Bois Dormant. Très joli château mais mauvaise surprise : le camping municipal censé nous accueillir pour la nuit est fermé. Petit coup d'internet et on en trouve un autre ouvert (et très accueillant à 4kms de là dans la ville de Rivarennes (capitale de la poire tapée - la pauvre !).
Le soir diner chez des amis qui habitent à Luynes, et qui sont venus nous chercher en voiture.
Et ce matin, on recommence l'aventure entre itinéraire hors et sous l'eau pour arriver à Tours. On traverse la ville, empruntant les voies du futur tram. On s'installe pour la nuit à La Ville-aux-Dames.
On a quitté à regret notre super camping à Sainte Luce, aux abords de Nantes, pour avancer un peu.
Encore un super endroit à vous recommander ce camping Belle Rivière. Non seulement on a été accueilli avec un pot de bienvenue, mais en prime tout le monde était super gentil, et on a pu profiter d'un chapiteau pour les repas (vu le temps c'était fort agréable) et pour finir ils nous ont fait une réduction au moment du départ. Amis cyclo-randonneurs si vous êtes dans le coin, n'hésitez pas.
Les paysages de bord de Loire sont superbes et lorsqu'il fait beau on roule avec plaisir. Et puis c'est vraiment bien indiqué, donc on se laisse porter. Bon, elle déborde par endroits ce qui nous contraint à de petits détours, mais ça reste vraiment sympa.
Seule ombre au tableau : le temps. On est donc resté 2 jours à l'étape précédente à cause de la pluie. C'est pas trop mal tombé car on a eu la visite de la petite soeur de Sylvie et on a passé un bon moment.
Ce soir on a planté la tente aux Ponts de Cé (à côté d'Angers).
On est arrivé hier à Nantes. Ca y est, on entame la dernière partie de notre périple : on a plus qu'à remonter la Loire jusqu'à Sancerre.
Apres un petit tour de canoë dans les marais du côté de l'Aiguillon sur mer,
on a longé la côte jusqu'à Notre Dame de Monts. Quasiment que de la piste cyclable, mais ça n'a pas empêché quelques péripéties.
D'abord, on se retrouve face à un arbre en travers de la route. Pas moyen de contourner l'obstacle.
Heureusement on est aidé par une famille de Chartres, en vacances dans le coin et qui se balade à vélo. Du coup on en profitte pour expliquer notre voyage, leur donner l'adresse du blog et qui sait les inspirer pour leur prochaines vacances...
Puis c'est le porte baggages de Max qui nous lache. 15 minutes pour une réparation de fortune et on peut reprendre la route.
Bon, je passe sur la gamelle de Sacha, qui nous fait un magnifique plongeon sur piste cyclable. On lui explique, en le soignant, que ce n'est pas une discipline olympique et qu'il va finir par se faire vraiment mal. Bon, faut avouer qu'il reste désespérement insensible à notre humour.
Finalement, on quitte la côte pour rejoindre Machecoul et son camping noir de monde. Quand on demande à la réception s'il y a un évènement particulier, on nous répond qu'il s'agit en fait des saisonniers venus ramasser le muguet. Et oui, le muguet du 1er mai, que vous n'allez pas manquer d'offrir dans quelques jours est produit à 80 % dans la région.
Enfin, on arrive à Nantes hier.
Installation et visite de la ville qui nous surprend beaucoup, à l'image de l'île des machines où l'on croise un éléphant mécanique géant.
On rencontre même Karine, qui en 97 est revenue d'Inde à Paris en moto Royal Enfield. C'est marrant car à peu près à cette époque on faisait notre première année sabbatique : l'Inde du sud en Royal Enfield.
Son site web si vous voulez la découvrir : http://www.krescendo.org/
Demain,on continue notre visite de la ville et si le temps le permet mardi, on reprend la route.
..doucement mais sûrement.
Après notre escale à Marennes, nous avons continué sur Rochefort où on a passé 3 jours. Ca nous a permis de pleinement profiter de la ville. On a notamment pu aller sur le chantier de l'Hermione (frégate du XVIIIè reconstruite presque à l'identique), visite très intéressante qui a emballé tout le monde. Les sales gosses ont même envisagé d'inscrire Sylvie pour faire la traversée jusqu'aux US en 2015! Elle était verte rien que de penser aux conditions à bord qui seront les mêmes qu'à l'époque.
Mais dans les choses beaucoup moins drôles, il a aussi fallu s'occuper de la réparation des tentes qui cèdent un peu plus chaque jour. On en est déjà à 4 réparations dont 3 sur une seule des tentes. Ca sent la fin, il va falloir se dépêcher de rentrer, d'autant plus que les vélos aussi commencent à faire des leurs. A ce rythme, on va se retrouver sur le bord de la route comme Cendrillon après minuit!
Après Rochefort, on est passé par La Rochelle d'où on est reparti sous la pluie. Traversée d'une petite partie du Marais Poitevin (et qui dit marais dit moustiques!) et passage en Vendée. C'est super sympa la région, mais qu'est-ce qu'on fait comme détours et sous la pluie ça ronchonne sec! Allez courage, demain le soleil revient en force!
Après 3 jours à visiter le secteur d’Arcachon et avoir succombé au traditionnel plateau de fruits de mer, on a repris notre route direction le nord en faisant le tour du bassin d’Arcachon.
On a un peu de mal à suivre la piste cyclable sur cette partie du parcours.
On trouve tout de même Andernos où on a rendez-vous pour essayer des vélos couchés.
Tout le monde ne ressort pas convaincu de l’expérience notamment Sylvie qui s’est vautrée et Max qui n’a pas pu essayer (il n’y en avait pas à sa taille). Pour les garçons le sentiment est plus positif même si la formule demande un certain temps d’adaptation.
On fait escale pour la nuit à Lège Cap Ferret et le lendemain direction Carcans-Océan notre étape du jour.
Il fait super beau. On roule bien. On profite même de notre pause de midi à Lacanau pour se faire une glace à l’italienne.
Le lendemain, nouvelle étape qui nous voit arriver à Soulac sur Mer de bonne heure. On s’installe au camping et changement des patins de freins pour tous les vélos et ce n’est pas un luxe pour certains .
Courte étape le jour suivant. On ne se presse tellement pas, qu’on rate le bac de 10h30 qui relie la Pointe du Grave à Royan, et donc on prend le suivant (11h55) après avoir feignassé tout ce temps à la terrasse d’un café.
Installation au camping.
Je pars avec Maxime pour faire quelques courses et notamment je m’achète un bouquin à la librairie : « les mémoires du commissaire Broussard ». Quand je tends le livre pour payer, le libraire me demande si je repars bientôt. Pourquoi ? Ben parce que Broussard habite à côté et si je lui laisse le bouquin, il peut le lui faire dédicacer. Chose faite donc. D’ailleurs, on le croisera au terrain de pétanque.
Le soir Annie, la tante de Sylvie qui habite dans la région nous rejoint. Diner au resto donc, mais sans les garçons qui ont décidé d’être infernaux et qui se voient donc punis.
Petite séance photo avant de quitter le camping à la demande du patron qui veut nous mettre sur son site web et on reprend la route pour arriver en tout début d’après-midi à Marennes.
Au hasard, on entre au camping "Au Bon Air" qui nous propose l’emplacement « au paradis ». L’emplacement, bien nommé, juste en face de l’océan est réservé au cyclo-randonneurs et, cerise sur le gâteau, assorti d’un tarif spécial plus que raisonnable. Les proprios sont super sympa et on vous recommande chaudement ce camping (à retrouver dans le coin des coups de cœur).
Pour conclure, deux faits marquants aujourd’hui : on a passé le cap des 5000 kms
Et on s’est baigné
Un camping très sympa à la Bourboule qui accueille particulièrement bien les cyclistes :
-------------------------------------
Un camping très nature dans l'Allier avec une piscine naturelle :
--------------------------------------
Un couple de musiciens voyageant à vélo et porteur d'un super projet : Planeta Sonico
-----------------------------------
Une maison d'hôtes tenu par un couple de français très accueillant et pleins de bons conseils sur la ville et son histoire.
---------------------------------------
Un vélociste passionné qui ne vous laissera pas tomber. N'hésitez pas à lui rendre visite si vous êtes dans le coin (Andalousie)
--------------------------------------
Pour les passionnés de voyage nature, un magazine à ne pas manquer
